Publié dans Editorial

Non-évènement !

Publié le mercredi, 11 décembre 2019

Deux rigolos du microcosme politique local se rencontrent quelque part sous d’autres cieux. Deux personnages du genre énergumène ayant quelques points en commun trament ailleurs sous prétexte, dit-on, de dénoncer des fraudes électorales. Ils sont tous deux d’anciens Chefs d’Etat, et d’un. Ils ont fini chacun leur mandat en queue de poisson. En bref, des « indésirables » dans leur propre pays. De connivence avec quelques individus de la même « espèce », ils fomentent la pagaille ailleurs pour déstabiliser voire même renverser le régime en place. En réalité, leur manigance ne rime à rien. Etant des rejetés sinon des recalés pas plus lourds que le poids d’un brin de cheveu,  Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery, car il s’agit d’eux, des « poids plumes », ne pèsent pas trop pour pouvoir renverser la tendance. Leurs gesticulations ne méritent même pas qu’on y prête attention. C’est un non-évènement ! Seulement, des observateurs avertis et pointilleux s’accordent à déduire que le lieu et le moment choisis suscitent le besoin d’un décryptage.

Le fait d’avoir opté un lieu en dehors du pays, à Paris la Capitale française, pour se rencontrer ravive la curiosité des concitoyens. Quand deux frères choisissent de discuter une affaire de famille sous un autre toit et surtout quand le locataire de la maison qui héberge est supposé être hostile à la cause de la famille, il y a anguille sous roche. Il y a une forte chance à parier que l’objet de la rencontre n’aille pas dans le sens des intérêts propres de la famille. Il n’est plus un secret à personne que la relation entre Paris de Macron et Antananarivo de Rajoelina se trouve sérieusement « grippée » ou « fragilisée» par cette épineuse question des îles éparses ou îles malagasy. A terme, l’amitié entre les deux peuples ne tient qu’à un fil. De deux choses. Les deux énergumènes et consorts (Fleury et Ernaivo) sont des lâches, ils ont peur des réactions légitimes de leurs concitoyens, et d’un. Ou bien, ils n’ont pas la conscience tranquille de leurs actes, et de deux. Ainsi, ils préfèrent se concocter ailleurs sous la bienveillante protection du système macronien.

Le moment choisi n’est pas non plus fortuit. Se rencontrer ailleurs au moment où le pays est en train de  négocier un tournant délicat frise à l’ambiguïté. La CENI s’apprêtant à publier les résultats provisoires des Communales et des Municipales tandis que les citoyens jaloux de la souveraineté nationale se préparant à l’Assise nationale pour la consultation relative aux îles malagasy (éparses). C’est à ce moment précis que nos deux rigolos avec leurs acolytes mal famés choisissent de se rencontrer et ce dans un pays… hostile. Si ce n’est pas un affront éhonté contre la dignité de la Nation que cela ressemble trop !
De toutes les manières, quels que soient les agissements des individus de leur genre, le pays n’y accorde plus d’intérêt. Quoiqu’on dise, Ravalo et Rajao font partie du passé ! Le premier qui, chassé du pouvoir par le peuple et va de l’échec à la déroute, ne peut plus prétendre à rien. Le second, battu à plate couture à l’issue d’une élection libre et transparente voit son parcours bouché.
Au final, la rencontre à Paris n’est autre qu’un non-évènement !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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